L’océan Atlantique est une source inépuisable d’inspiration. Bien des conteurs ont mis en valeur sa fougue, sa puissance et son énergie. Habiter un pays côtier est une chance ! Pour ma part, il suffit d’1 h 30 de voiture pour avoir les pieds dans l’eau et je ne m’en prive pas. Les kilomètres de sable fin, les coquillages, les oiseaux et les vagues puissantes qui s’écrasent sans retenue… Ce n’est pas que l’on soit chauvin par ici, mais quand même, notre côte girondine n’a rien à envier aux autres.
BEAUTÉ ET IMMENSITÉ DE L'OCÉAN ATLANTIQUE
Malgré le monde en période estivale, les grandes plages océanes permettent à chacun de trouver un endroit et d’apposer sa serviette sur le sable fin, sans pour autant être assis sur celle du voisin. Il est même facile de trouver des niches dans lesquelles seuls les éléments naturels occupent les lieux.
QUELQUES LIGNES INSPIRÉES PAR LA GRANDE BLEUE
Mes heures passées à contempler l’océan sont innombrables. Voir l’océan, respirer l’océan, entendre l’océan et m’en imprégner de tout mon être. De ces moments ont découlé quelques pensées couchées sur papier depuis quelques années. Je vous emmène en voyage, par-delà la raison, au cœur de mes émotions…
LA MER
Il y a plusieurs façons de voir la mer et certains ne perçoivent qu’une eau bleue qu’ils traversent, calés entre deux coussins, sur une chaise longue du pont supérieur d’un paquebot. Amateurs de sensations douces, ils s’y sentent comme à la maison, le sol ne bougeant pas d’un pouce. L’hôtel flottant les emporte de côte en côte tout en sirotant des breuvages aux couleurs lagons, ombrelles de papier derrière l’oreille et peau huilée jusqu’aux orteils. Heureux de quitter la terre et fendre les océans, de cette étendue marine, ils n’en voient que la surface et leurs ablutions ont lieu dans le petit trou bleu du pont terrasse. Tongs et serviettes restent au sec, sur un plancher en guise de sable.
D’autres l’effleurent du bout des doigts, tanguent dans le canoë et glissent sur elle. Ils plongent le bois dans l’eau et n’en laissent aucune trace sinon celle du respect.
C’est ainsi qu’ils chuchotent à la mer qui leur répond dans un murmure…
Certains enfants optent pour le barbotage dans les clapotis, les fesses ensablées et le ventre à l’air. Constructeurs de l’extrême, ils s’affairent en vain à défendre leurs travaux architecturaux contre les invasions aquatiques. Rien n’y fait. Parfois, le château n’attend pas même la vaguelette pour s’écrouler.
Dépités, ils quittent le chantier après avoir administré une belle correction à la pelle et au seau et accourent en larmes dans les bras de leurs parents.
Le gâteau en main, le drame n’est plus. Pour clôturer l’épisode, c’est sur le rivage qu’ils viennent le déguster, car rien n’est meilleur qu’un biscuit sablé et détrempé.